Enquête Mobilité des Frontaliers (EMF)
    Mots-clés des variables :
    • Mobilité Résidentielle (Migration) : 17
    L'Enquête Mobilité des Frontaliers (EMF) voit sa première phase se réaliser à l'automne 2010. Le champ de l'enquête concerne les actifs frontaliers résidant dans un périmètre permettant un aller-retour vers le lieu de travail dans la journée, soit 130 300 frontaliers sur les 146 600 en décembre 2009 (source IGSS). Dans ce périmètre, l'échantillon a été stratifié spatialement selon 25 secteurs de résidence pour envoyer 40 000 courriers et questionnaires. Ce lot correspond à la première phase du questionnaire composé des thématiques classiques d'une « enquête déplacements », tout en veillant à l'adaptation du questionnaire sous format papier (9 pages) et à un mode de passation auto-administré. La première phase intègre donc les thématiques sociodémographiques essentielles (types de logement et de ménage, classes de salaires, niveau d'études) ainsi que les caractéristiques liées aux déplacements quotidiens (activités lors d'un jour de travail, autres déplacements réguliers, parc automobile, kilomètres parcourus ...). Le taux de réponse atteint plus de 18% pour cette première phase. Afin de compléter ces principaux indicateurs de déplacements quotidiens des frontaliers, une seconde phase a été nécessaire pour approfondir la compréhension de leurs mobilités. Les informations relevées concernent des questions liées à leurs représentations, croyances et attitudes, tant au niveau énergétique que des modes de transport ou des questions de trajectoire résidentielle. Pour cela, un questionnaire complémentaire (4 pages) a été envoyé au printemps 2011 aux personnes ayant répondu à la première phase, avec un taux de retour de plus de 51%.
    Enquête Mobilité résidentielle hors des frontières luxembourgeoises (EVALUX)
    Mots-clés de la DB :
    • Mobilité Résidentielle (Migration)
    Mots-clés des variables :
    • Immigration : 2
    • Mobilité Résidentielle (Migration) : 69
    Cette enquête, réalisée au printemps 2008 par le LISER (ex-CEPS/INSTEAD) en partenariat avec la fondation Forum Europa, a été administrée par courrier. Le champ de l'enquête concerne l'ensemble de la population des actifs occupés résidant au Luxembourg et qui se sont installés dans un pays frontalier entre 2001 et 2007, tout en conservant leur emploi au Grand-Duché. Quatre critères de sélection ont été retenus : (i) avoir déménagé du Luxembourg vers une commune allemande, belge ou française appartenant à la Grande Région, (ii) avoir effectué ce déménagement entre 2001 et 2007, (iii) avoir un emploi au Grand-Duché avant et après le déménagement, (iv) avoir séjourné au moins six mois dans le pays d'accueil. Finalement, ces critères ont abouti à la sélection d'une population-mère de 7 715 personnes. Globalement, cette population est en moyenne plus jeune et corrélativement un peu moins fortunée que la population active résidente du Luxembourg, sans que l'on puisse pour autant résumer ce phénomène à de la relégation résidentielle (Carpentier, 2010). L'analyse de la population de référence et la constitution de la base de contact, indispensables au bon déroulement de l'enquête, se sont appuyées sur les fichiers de l'Inspection Générale de la Sécurité Sociale (IGSS) du Luxembourg. Cette base de données administrative longitudinale, regroupant l'ensemble des personnes 'protégées' , c'est-à-dire les assurés des caisses de sécurité sociale du Luxembourg, est en effet la seule permettant de réunir dans un même fichier, avec une certaine profondeur temporelle, à la fois les résidents du Luxembourg ainsi que les frontaliers d'Allemagne, de Belgique et de France. Cette base de données étant individuelle, des questions relatives à la composition des ménages, et à leurs éventuelles transformations (séparation, mise en couple, naissance ...) au moment du déménagement, ont été ajoutées au questionnaire. Sur les 7 715 personnes contactées, avec un taux de réponse de près de 25%, l'enquête fournit finalement un échantillon de 1 939 répondants pour lesquels on dispose, outre des données sociodémographiques classiques, des adresses des domiciles successifs, ainsi que d'un certain nombre de lieux d'activités quotidiennes avant et après déménagement hors du Luxembourg. Plus précisément, dix types d'activités ont été proposés au enquêtés, à savoir : le lieu de travail, le lieu de travail du conjoint, les achats alimentaires, les visites chez le médecin, les activités sportives, les visites chez les amis, les visites chez un membre de leur famille, le coiffeur, les restaurants et le cinéma. Pour chaque type d'activité routinière, les individus devaient sélectionner le lieu où ils se rendent le plus souvent pour réaliser ladite activité. Pour des questions de temps de passation, les itinéraires ainsi que les horaires, les fréquences et les chaînes de déplacement n'ont pas été demandés dans ce questionnaire qui, rappelons-le, était auto-administré. Il ne s'agissait donc pas ici de collecter une journée type de déplacement mais de spécifier, à l'aide de leurs activités routinières, les lieux de vie quotidienne (et les déplacements qu'ils supposent) de ces nouveaux « frontaliers périurbains ».
    Panel Socio-Economique Liewen zu Lëtzebuerg III - Frontaliers (PSELL3 Frontaliers)
    Mots-clés des variables :
    • Mobilité Résidentielle (Migration) : 32
    Enquête réalisée auprès des frontaliers (allemands, belges, et français) afin de récolter leurs caractéristiques professionnelles, leurs conditions d'accès au marché du travail, les perspectives concernant leur emploi ainsi que leurs choix relatifs au lieu de résidence et leurs habitudes de déplacement domicile-travail.